En France, lorsqu’on dit « retable », on pense souvent à un retable à volets. On pense même parfois que certains termes lui sont réservés (comme la prédelle ou le triptyque). C’est faux… La prédelle n’est pas spécifique au retable à volet, tout comme un triptyque ou un polyptyque n’est pas forcément à volets articulés.
Le retable à volet est qualifié dans la fiche de « cas particulier » parce qu’il est un type de retable un peu à part et qu’il n’a pas remplacé le retable « fixe ».
Pourquoi y a-t-il beaucoup de confusion dans le vocabulaire du retable ?
L’art du retable, par sa grande variété de conceptions, fait intervenir beaucoup d’artisans différents (peintres, ébénistes, sculpteurs, orfèvres, etc) et chacun a son propre vocabulaire. Sans compter qu’il y a en plus des spécificités régionales !
Les retables peuvent aussi être entièrement sculptés, en voici un exemple avec le polyptyque des Sept joies de la Vierge au monastère royal de Brou :
Pour aller plus loin :
- L’article « Les retables, trésors de nos églises » sur le site de l’Observatoire du patrimoine religieux qui retrace l’histoire du retable en une page.
- En savoir plus sur l’histoire du retable de saint Pierre : article d’André Chastel et d’Anne-Marie Lecoq (1977).
- Présentation du triptyque du Buisson ardent sur culture.gouv.fr (PDF).